Auteur :
Kaori Yuki
Titre VO : Ludwig Kakumei
Traduction :
Akinori Matsumoto
Adaptation :
Fédoua Thalal
Genre :
shojo
Edition :
Tonkam
Publication :
21 novembre 2007
Pages : 250
pages
Prix : 6,99€
Résumé
Beau, intelligent, arrogant et dragueur, le prince Ludwig voyage à travers le monde avec son valet Wilhelm, à la recherche de la femme idéale qui pourra devenir son épouse. Mais il n’arrive toujours pas à rencontrer la princesse de ses rêves. D’autre part, pendant l’absence de Ludwig au palais royal, Julius, le fils caché du roi, ourdit un complot pour assassiner son demi-frère ! Voici enfin le deuxième volume d’un conte de fée à la fois beau et cruel !!
Avis
J’ai pris plaisir à retrouver le prince Ludwig et son valet Wilhelm dans la suite de leurs aventures. La quête du prince pour trouver une épouse continue et le mène dans des contrées encore plus reculées. Mais notre prince ignore que sa place d’héritier est menacée par son demi-frère Julius. Il va donc devoir faire face à d’autres dangers et plus particulièrement aux assassins qui vont être envoyés à ses trousses.
Ludwig reste fidèle à lui-même : toujours aussi
prétentieux et arrogant, il avance de royaume en royaume accompagné du fidèle
Will, lui aussi toujours autant maltraité. Néanmoins, dans ce tome, nous en
découvrons un peu plus sur le caractère de Ludwig. Aucune princesse ne trouve
grâce à ses yeux. En effet, chacune possède sa part de défauts. Il est alors
difficile de savoir ce que recherche réellement Ludwig chez une femme car il ne
manque pas de rencontrer de jolies princesses dans son aventure. Tous les
chapitres se terminent de la même façon : Ludwig aide la princesse à
accepter ses défauts et ses peurs afin de les surmonter. Si cela fonctionne
pour certaines, d’autres sont marquées par leur cruauté, et dans ce cas là,
sont irrémédiablement perdues.
Au final, j’ai l’impression que ce que cherche Ludwig chez une princesse est une qualité dont toutes semblent avoir du mal à faire preuve : l’honnêteté. Par ailleurs, il semble être tombé amoureux de la princesse de ronces du premier tome même si leur amour est impossible.
Au final, j’ai l’impression que ce que cherche Ludwig chez une princesse est une qualité dont toutes semblent avoir du mal à faire preuve : l’honnêteté. Par ailleurs, il semble être tombé amoureux de la princesse de ronces du premier tome même si leur amour est impossible.
Wilhelm quant à lui sert ici essentiellement de
souffre-douleur. Déterminé à ramener Lisette dans le droit chemin, ce
n’est qu’à la fin que son personnage reprend un peu plus d’importance. Un autre
personnage que j’ai bien apprécié vient les accompagner dans leur
périple : il s’agit de la sorcière Dorothea. Sans réelle importance, elle
vient rajouter du piment aux scènes. Entichée de Ludwig, elle n’attend qu’une
chose de lui : se faire maltraiter.
De nouveaux personnages vont également faire leur apparition
comme Julius, que nous retrouverons très certainement dans la suite. Demi-frère
de Ludwig, il est l’enfant caché du roi et cherche à s’emparer du trône. Mais
pour cela, il faudrait déjà se débarrasser de l’aîné. Il va donc recruter des
assassins. Kaori Yuki détourne ici encore une fois un autre conte des Frères
Grimm en confiant ce rôle à deux personnages emblématiques que je ne
m’attendais pas à voir en assassins.
J’ai adoré ce
deuxième tome de Ludwig Revolution qui
est beaucoup moins sombre que le premier tout en étant dans sa parfaite
continuité. Kaori Yuki nous livre un panel de personnages aussi attachants que
détestables dans des parodies réussies des contes de fée avec des dessins
toujours aussi beaux.
Pour celles et ceux intéressés, voici les contes parodiés
dans ce tome 2 sachant qu’à la fin du manga, un petit rappel des contes
originaux est fait :
- - Rapunzel (Raiponce)
- - Demoiselle Malee, la princesse
- - Le roi grenouille
- - La petite gardeuse d’oies
Extrait
Ludwig : « Je suis un gourmet, normalement seules m’intéressent les filles aux bonnets E ou plus. Mais ça commence à faire longtemps que je n’ai pas eu de contact avec une donzelle, alors va pour ce met rare et délicat. »
Wilhelm : « Mon
prince… C’est une quête pour vous trouver une épouse… Pas un concours
gastronomique. »
Note
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9/10 |
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